Qui sommes-nous ?

En Commun ! est un mouvement politique qui s’est créé en juin 2020 à l’initiative d’un groupe de parlementaires de la majorité présidentielle, de citoyens et élus locaux activement engagés dans la vie publique, et qui tous considèrent que, dans le domaine des solidarités, de l’écologie et du social, les engagements de 2017 doivent être tenus et approfondis et qu’une nouvelle réflexion politique s’impose autour de nos biens communs, en réponse aux crises que vivent notre pays et l’Europe.

Dès octobre 2020, le mouvement se transforme en parti politique, à la suite de la tenue de sa première université d’été, avec la volonté de présenter des propositions politiques concrètes dans la perspective de réparer la société française autour de réflexions sur les biens communs, au sortir d’une crise sanitaire génératrice de nouvelles précarités, et la rassembler autour d’un projet de république solidaire, sociale et écologique porteuse d’aspirations à un renouveau démocratique.

«

Rassembler autour d’un projet de république solidaire, sociale et écologique »

La première ambition d’En Commun !

La première ambition d’En Commun ! est de redonner toute sa place au travail de réflexion politique, alliant citoyens engagés, parlementaires, élus locaux et experts, sur comment, dans ce contexte de crises multiples – géopolitiques, économiques, sociales, sanitaires – les biens communs de la société française doivent être pensés au sein d’une Europe, puissance régionale, gardienne du multilatéralisme et du climat et porteuse de valeurs solidaires et de culture.

Redonner le goût des débats et élaborer des propositions concrètes pour les citoyens, réparer et repenser la société française autour d’un contrat républicain pour redonner un sens à un projet politique, tel est le sens du travail que les membres d’En Commun ! développent dans ses groupes de travail thématiques autour de cinq grands communs identifiés :

Les enjeux de la souveraineté française et européenne

Les nouvelles solidarités et le modèle social européen

La transformation écologique et la justice sociale

La république en commun

La culture et l’humanisme au cœur de nos valeurs et de notre identité

En Commun ! s’est constitué à partir de constats et de convictions partagés :

La société française connaît une crise de grande ampleur. La sortie de la crise sanitaire actuelle est porteuse de menaces économiques et sociales malgré l’ampleur du plan de relance. Le risque est grandissant d’une montée en flèche de la précarité pour nombre de nos concitoyens, alors même que les conséquences économiques de cette crise sanitaire sont pourtant atténuées et différées par les aides mises en place.

La jeunesse, en particulier, constitue une véritable sujet d’inquiétude pour l’avenir, tant on ne maîtrise pas les effets psychologiques et humains qu’elle a du subir pendant cette période si difficile pour elle et tant les inégalités de départ représentent un véritable facteur de dislocation de la société.

La crise des gilets jaunes a confirmé combien les disparités sociales et géographiques dans notre pays, conjuguées avec la disparition des services publics de proximité dans des territoires entiers, créaient un sentiment croissant d’injustice sociale, en dépit des mesures importantes prises par l’Etat et les collectivités territoriales pour atténuer ces disparités entre les grandes métropoles, qui produisent désormais la plus grande part de la création de richesses, et le reste du pays.

Nos anciens ont payé un lourd tribut également et la pandémie a révélé la nécessité de penser et déployer à grande échelle un plan ambitieux sur la grande dépendance.

A la crise sanitaire, d’une ampleur inédite et révélatrice de nombreuses failles, s’ajoutent les mutations profondes du modèle économique et social portées par le numérique et l’intelligence artificielle, les enjeux de notre pays pour faire face au changement climatique et enfin un environnement géopolitique marqué par la perte d’influence de l’Europe face aux superpuissances des Etats-Unis et de la Chine.

Les actes de terrorisme qui ont frappé durement la France ont pour conséquence une remise en cause par certains du pacte républicain, pourtant solidement ancré dans nos valeurs et nos principes, et parfois par les mêmes d’une réduction des libertés publiques au nom d’une urgence qui devient un état de fait.

Au cours de ce quinquennat, une conception plus verticale de l’exercice du pouvoir s’est imposée, avec un affaiblissement toujours plus préoccupant de la représentation nationale face à l’exécutif, la crise sanitaire actuelle révélant au passage la trop faible coopération entre l’Etat et les collectivités territoriales, la trop faible prise en considération des corps intermédiaires, et la préjudiciable absence de règles du jeu définies dans les initiatives citoyennes pourtant méritoires qui ont vu le jour, comme la convention citoyenne pour le climat.

Les citoyens de notre pays sont profondément attachés aux valeurs de la République française, à l’esprit de solidarité, au mérite républicain, mais les crises successives que notre pays subit durement ces dernières années ont mis à mal la cohésion nationale autour des socles de notre démocratie.

La désaffection grandissante de nos concitoyens pour exprimer leurs opinions au moment des élections est inquiétante. Aux dernières élections départementales et régionales, deux électeurs sur trois ont décidé de ne pas participer à un scrutin pourtant essentiel pour leur quotidien et leur avenir. Huit jeunes de moins de 24 ans sur dix se sont abstenus.

Nous avons la conviction que nous devons formuler un projet de société suffisamment fort et enthousiasmant pour ré-enchanter l’engagement et la participation dans notre pays.

Nous avons la conviction que nous regagnerons la confiance de nos concitoyens si nous portons une ligne politique claire qui propose un projet de société autour des questions de solidarité, d’écologie, de justice et de cohésion sociales et de renouveau des pratiques démocratiques et de nos institutions.